La résilience, une attitude vitale pour vivre une vie heureuse

Resilience

Pas très loin de chez moi il y a un supermarché très fréquenté pas seulement par les clients mais aussi par tous ces enfants qui, tous les jours, y accourent pour mendier. Bien évidemment, ils sont tenus à l’écart par les gardiens qui les pourchassent sans ménagement dès qu’ils se trouvent trop près du supermarché. Ils sont aussi houspillés, insultés et même battus souvent par certains clients qui n’aiment pas que ces enfants dont la plupart vient des bidonvilles les approchent. Ils les associent aussitôt à la pègre, au crime, à tout ce qu’il y a de mauvais.

Lorsque les clients arrivent, les plus grands se contentent de les interpeller et de leur demander de l’argent pour manger. Les plus petits vont à leur rencontre, les suivent tout en demandant de l’argent, vont parfois jusqu’à s’accrocher à leurs bras ou attraper un bout de leur vêtement, ce qui, bien évidemment, ne plaît pas du tout à certains. Mais, on a beau leur dire non, les houspiller, insulter, chasser et frapper, ils ne s’avouent pas vaincus et reviennent à la charge, toujours et toujours. Ils plient lorsqu’il le faut, mais ne rompent pas tel un arbuste malmené par le vent. Ils n’abandonnent pas. Ont-ils vraiment le choix? Peuvent-ils se payer ce luxe?

En effet, pour une raison ou une autre, ces enfants, qui devraient être dans une salle de classe, sont là, à mendier pour pouvoir manger et parfois même faire vivre leur famille, se préoccupant surtout de l’instant, du moment, du présent, le futur n’existant pas pour eux ou mieux étant étant synonyme d’incertitude et d’angoisse.

Observer ces enfants et surtout voir le sourire qui ne quitte presque jamais leurs lèvres malgré tant d’adversité pousse à réfléchir et invite à revoir notre attitude face à la vie et ses nombreux défis. En effet, voilà une belle leçon de vie, une belle leçon de résilience, une compétence vitale que plusieurs d’entre n’ont malheureusement pas pour survivre et surtout vivre dans un monde où les bas sont toujours plus nombreux que les hauts. Dès que les choses ne vont pas comme nous le souhaitons, nous maudissons le ciel, la terre et tous ses habitants, déversons notre rage sur de pauvres innocents, ou alors devenons hystériques et malades au point de frôler l’attaque cardiaque alors que nous pouvons acheter et lire un journal, porter une veste chaude et fashion lorsqu’il fait froid, changer de vêtement lorsque nous le désirons, choisir la marque de yaourt que nous voulons boire ou du véhicule que nous voulons conduire, prendre un café ou un cocktail dans un de ces bars chics de la capitale, voyager où nous voulons et manger ce que nous désirons.

Alors, buddy, la prochaine fois que tu penseras que le monde est injuste à ton endroit parce que le vol avec lequel tu souhaites voyager pour aller passer des vacances de rêves à Cancun a été annulé pour des raisons techniques et reprogrammé pour le lendemain avec des dédommagements généreux pour tous les voyageurs, ou parce que le téléphone iPhone dernier cri que tu viens d’acheter n’est pas encore arrivé, ou encore parce que ton gardien a mis 2 minutes de plus à venir ouvrir le portail de cette luxueuse villa out dans laquelle tu vis, respire profondément et dis-toi que cela aurait pu être pire. Mesure ta chance d’être qui tu es, ce que tu es, où tu es, d’avoir ce que tu as, de pouvoir faire ce que tu fais et surtout compte toutes ces bénédictions.

 

 

 

Compte tes bénédictions, pas tes problèmes

ImageAujourd’hui commence le mois de Décembre, le mois le plus difficile pour certains. Parce qu’il leur rappelle plein de choses qui ne sont pas toujours positives.

  • Ils sont seuls, loin de leur famille, et qu’ils vont passer les fêtes de fin d’année et de nouvel an seul s’ils ne peuvent pas, pour une raison ou une autre, aller passer ces fêtes en famille.
  • Ils sont seuls parce qu’ils n’ont pas de compagnon ou de compagne. Et devront passer la Saint Valentin en tête-à-tête avec leur solitude.
  • Ils n’ont pas atteint les objectifs qu’ils se sont fixés en début d’année et se sont juré de les atteindre.
  • Une nouvelle année va bientôt commencer et ils ne savent toujours pas quoi faire de leur vie. Ou alors, ils n’ont pas toujours trouvé l’âme sœur alors que leur montre biologique tourne inexorablement, ou le boulot tant rêvé.

Toutes ces pensées et bien d’autres habiteront plusieurs d’entre nous pendant ces moments importants de l’année, et les empêcheront d’en tirer le meilleur profit. Pourtant, c’est justement lorsque tout semble ne pas aller comme on le souhaite qu’il faut prendre le plus grand soin de soi.

Oui, c’est peut-être ta faute si les choses se passent ainsi. Et alors ? Au lieu de regarder le verre à moitié vide, pourquoi ne regardes-tu pas le verre à moitié plein qui représentes toutes ces petites victoires que tu as remportées cette année qui va bientôt s’achever et même avant ?

  • Tu as un toit sur ta tête ? Des amis et de la famille qui t’aiment, pensent à toi et te disent combien tu leur manques ?
  • Tu peux manger à ta faim, quand tu le veux et la quantité que tu le veux ?
  • Tu peux sauter, marcher, monter les escaliers ?
  • Tu peux contempler le clair de lune ou le lever du soleil, respirer l’air frais au petit matin, regarder le soleil se coucher ?
  • Peux-tu lire, écrire ?
  • La dernière fois que tu as entendu parler de la guerre avec son cortège de viols, déplacement, destructions, morts, c’était au journal télévisé, c’est-à-dire loin de toi ?
  • Si tu es malade tu peux aller te faire soigner dans un hôpital propre, équipé d’appareils modernes et où des médecins formés, accueillants et humains vont t’accueillir et prendre soin de toi, et pas un bâtiment vieillot noyé dans des immondices d’ordures et où le dernier médecin est passé il y a six mois ?

Si tu peux répondre Oui à ces questions ou à quelques unes de ces questions, alors réfléchis deux fois avant de te plaindre.

Car tu as plus que ce que tu crois.

Tu es plus que ce que tu crois.

Tu vaux plus que ce que tu crois.

Tel que tu es.

Le problème c’est que tu es ton propre bourreau, tu t’infliges un traitement que tu n’oserais même pas infliger aux autres. Et si tu arrêtais de t’en vouloir sans cesse, de te critiquer sans cesse parce que ceci ou cela n’a pas marché et décidais pour une fois de prendre soin de toi, surtout en ces moments cruciaux de l’année ?

Prendre soin de toi physiquement, mais aussi et surtout mentalement, émotionnellement.

Pour t’aider à y parvenir, je te suggère d’essayer ce petit exercice :

-Regarde ce que tu manges parce que c’est ce que tu manges qui va te tuer. Mange équilibré, mange sain. Mange pour vivre, pas pour te faire mal ou pour mourir.

-Bouges-toi. Un peu d’exercice physique ne te fera que du bien de temps en temps. Je ne te demande pas de préparer les prochains jeux olympiques. Juste de prendre de plus en plus les escaliers, pour monter bien sûr. D’aller faire ces courses au coin de la rue à pieds. De te lever pour mettre la télévision en marche, sans toujours utiliser la télécommande, ou pour aller chercher sur l’étagère ce livre que tu veux lire, sans  le faire dans ce fauteuil roulant que tu pousses à longueur de journée de part et d’autres de ta maison.

-Ne vois plus les éléphants là où il n’y a que des fourmis. A chaque chose accorde-lui sa juste attention. Pas de dramatisation.

-Ne regrette rien. Si c’est bien, célèbre. Si c’est mauvais, célèbre. Rien n’arrive pour rien. Tout a un sens.

-Souviens-toi que le passé est… passé et…  terminé, et qu’il ne reviendra plus. Tu peux le visiter, si tu le veux, à condition que ce soit pour mieux avancer. Tu n’as pas pu saisir cette formidable opportunité qui t’a été présentée il y a peu, et c’est maintenant trop tard ? C’est pas grave. Demain est une promesse, une opportunité. Souviens-toi que, si le passé t’a échappé, le futur, lui, t’appartient.

-Compte tes bénédictions, et pas celles des autres. Parce que, c’est en comptant les bénédictions des autres que tu vois ce que tu n’as pas. Et, lorsque tu ne regardes que ce que tu n’as pas, alors tu es malheureux. Aigri. Envieux. C’est à ce moment-là que tu te mets à te comparer aux autres et à trouver que l’herbe est plus verte chez ton voisin. Pourtant, chacun de nous est unique. Chacun de nous a son étoile.

-Compte tes bénédictions, pas tes problèmes. Et tu seras surpris de voir qu’elles sont nombreuses. C’est pas parce que les choses ne vont pas comme tu le souhaites que tout va mal.

-Souviens-toi également que l’herbe n’est pas toujours verte chez ton voisin. Si tu prends la peine et le temps d’arroser ton jardin à toi, d’arracher toutes les mauvaises herbes qui le menace, de l’entretenir et de le nourrir avec de bons engrais, il sera tout aussi sinon plus vert que le jardin de ton voisin.

-Dis-toi que le bonheur que tu poursuis sans cesse et que tu crois atteindre si tu as toutes ces choses qui te manquent n’est pas loin : c’est toi qui le définis.

-Répète-toi à satiété que la solitude n’est pas aussi mauvaise que tu le penses. Elle peut être même une opportunité formidable pour réaliser enfin toutes ces choses que tu as toujours laissées pour demain. Comme ouvrir la porte à qui tu es, t’écouter réellement sains risque d’être interrompu par tous ces parasites, faire le bilan de l’année qui s’en va et fixer des objectifs plus réalistes pour l’année qui s’annonce, de  lire ces livres que vous achetez sans cesse mais que vous n’avez jamais pu lire. Regarder les films bien au chaud sur votre canapé, un verre de bon vin et du fromage à côté.

Ces moments de l’année que tu redoutes le plus peut être l’occasion de faire ce voyage tant rêvé parce que être seul ne veut pas dire que tu es incapable de bouger, d’entreprendre.

Tu n’as pas d’excuses pour te laisser aller pendant ces fêtes de fin d’année. Prends soin de toi parce que tu le vaux bien.  Et parce que la vie est belle malgré tout. A toi de jouer.

As-tu trouvé cet article intéressant ou utile ? S’il te plaît partage-le autour de toi pour aider ceux qui nous lisent à améliorer leur vie.

Et à bientôt ici pour toujours plus de tips et de trucs pour améliorer notre vie.

Céline SIKA

Pense à ce que tu as et pas à ce qui te manque et tu seras heureux!

ImageLe stress quotidien, la surcharge de travail, les attentes toujours plus nombreuses de la famille, des amis, collègues, employeurs, les relations difficiles avec nos partenaires et conjoints, nos amis, nos enfants, collègues voisins; les factures nombreuses et au montant astronomiques à payer, les frustrations, les difficultés liées à la vie quotidienne, tout ceci et bien d’autres choses désagréables ont la vertu de nous enlever notre joie de vivre, de nous empêcher de vivre, de compter et célébrer toutes ces autres bénédictions que nous avons.

Il est difficile de voir le verre à moitié plein, surtout lorsque notre monde s’effondre.
Lorsque tout ou presque va mal, il est difficile de voir:
– ce ciel tout bleu au dessus de notre tête ainsi que ces fleurs si belles qui nous entourent et qui parfument notre environnement,
– de réaliser la chance que nous avons de vivre dans un environnement sain, propre, sur,
-de réaliser que nous avons une bonne santé, un toit sur notre tête, de la nourriture sur notre table, des économies -petites ou importantes- en banque, des projets pour le futur, des amis, de la famille, des collègues, des voisins qui nous aiment, pensent à nous et se font des soucis pour nous; des gens qui nous estiment, nous font confiance au point de nous solliciter régulièrement ou souvent pour leur venir en aide; des enfants que nous avons le privilège d’éduquer et d’aider à devenir des hommes et des femmes heureux, épanouis, et qui contribuent activement et efficacement au développement de leurs communautés et pays
-de se rappeler que nous avons réussi certaines choses dans notre vie
-de réaliser que nous pouvons acheter un journal ou un magazine, manger dans un restaurant, nous acheter une glace et la manger, voyager, si nous le souhaitons.
Pourtant, nous devons être bien conscients de tout ceci, de toutes ces bénédictions, et surtout les célébrer, a chaque instant car tout ceci n’est pas à la portée de tout le monde. Compter ses bénédictions c’est une attitude, une façon de vivre, une philosophie que nous devons urgemment adopter pour tous les bienfaits qu’elle procure.
 « Pense à ce que tu as et pas à ce qui te manque et tu seras heureux ».  C’est la phrase que j’ai lue dans un restaurant espagnol à Zaragoza il y a quelques années et que j’ai tout de suite fait mienne. Et, depuis, j’y ai ajouté d’autres éléments:
-pense à TOUT ce que tu as déjà réalisé avec succès
-pense à toutes ces personnes formidables et merveilleuses que tu as, sur qui tu peux compter TOUT le temps, qui t’aiment, te soutiennent et t’accompagnent dans ton processus de développement
-pense à tous ces projets que tu as et qui te motivent et te donnent une raison de continuer a te battre, a te lever TOUS les matins
-pense à l’impact que tu fais dans la vie de tant de personnes
-pense a toutes les opportunités que chaque jour nouveau t’apporte
-pense à tout ce que tu es CAPABLE de faire grâce à tous ces talents que tu as…
Je peux continuer à énumérer plus d’éléments qui, si on y pense et apprécie à leur juste valeur, ont le pouvoir de nous requinquer, de nous aider à rester debout et continuer à exercer le difficile métier de l’Homme. Mais je vous invite à lire le lien ci-dessous pour voir que, contrairement à ce que nous pensons, nos bénédictions sont nombreuses, et que nous avons intérêt à les connaitre et les célébrer, pour notre bien surtout.
N’hésitez pas à ajouter à cette liste vos propres bénédictions, ces choses que nous prenons pour acquises et qui, malheureusement, ne le sont pas.
Céline SIKA